Pologne : charbon mon amour
Contribution à la préparation du reportage « Pologne : charbon mon amour » diffusé dans le magazine de France 3 « Avenue de l’Europe » le 21 novembre 2018.
Contribution à la préparation du reportage « Pologne : charbon mon amour » diffusé dans le magazine de France 3 « Avenue de l’Europe » le 21 novembre 2018.
Avec des réserves qui la placent dans le top 10 mondial, la plus forte production dans l’Union européenne et une électricité qui provient à 80% de centrales à charbon, la Pologne a toutes les raisons de défendre son or noir. Cela tombe bien : le pays accueillera la COP24, fin 2018, à Katowice.
Avec la Communauté européenne du charbon et de l’acier puis Euratom, l’énergie a été inscrite au fondement du processus d’intégration européenne. Pourtant, l’UE ne s’est jamais dotée d’une véritable politique énergétique commune recouvrant toutes les dimensions de cette question complexe. L’initiative polonaise pour une Union de l’énergie et la réponse de la Commission européenne vont-elles enfin combler cette lacune ?
Le charbon a-t-il vocation à demeurer la colonne vertébrale de la production d’électricité en Pologne ? Les mineurs et le gouvernement veulent y croire, en dépit de coûts économiques et sanitaires majeurs. Quelle place accorder au nucléaire, au gaz naturel ou encore aux renouvelables ? Analyse de la Politique énergétique polonaise jusqu’en 2050.
L’entrée de centaines de soldats russes équipés de chars et d’autres armes lourdes sur le territoire ukrainien, officiellement confirmée par l’OTAN la semaine dernière, a poussé le président François Hollande à déclarer lors du Conseil européen du 30 août que les sanctions envers la Russie allaient « sans doute être augmentées ». C’est reconnaître sans le dire que la précédente vague de sanctions adoptée il y a un mois n’a pas produit les effets escomptés.
Tenue simultanée d’un sommet sur le charbon, remaniement ministériel en cours de négociations, départ précipité des ONG… les critiques ont plu à l’encontre de Varsovie, hôte de la 19e conférence des Nations Unies sur le réchauffement climatique, alors même que le gouvernement avait aussi été attaqué sur la scène intérieure pour avoir décidé d’accueillir la COP. A-t-il vraiment raté son pari ?