La deuxième vague de la pandémie frappe également l’est de l’Europe, relativement épargnée au printemps. L’inquiétude est d’autant plus grande que les systèmes de santé sont souvent défaillants, comme en Pologne.
Depuis le 22 octobre, des dizaines de milliers de jeunes Polonais bravent l’interdiction de se rassembler et manifestent quotidiennement dans de nombreuses villes du pays.
« Tous les commerçants parlent français », plaisante Grzegorz, jeune héritier d’un petit hôtel du centre de Siemiatycze, une bourgade de 150 km à l’est de Varsovie, la capitale de la Pologne.
Un documentaire sur des abus sexuels commis sur des enfants par des prêtres a été vu 20 millions de fois en une semaine.
En Pologne, pour empocher la mise aux européennes du 26 mai, puis aux législatives de cet automne, les deux principales formations en lice n’hésitent pas à promettre monts et merveilles.
L’émergence d’une Europe plus sociale peine à réduire les inégalités entre les travailleurs. Des avancées notables ont pourtant été signées depuis cinq ans. Mais il reste tant à faire.