Près d’un mois après l’élection présidentielle « fantôme » du 10 mai dernier, fiction juridique qui avait permis le report du scrutin en dehors des procédures prévues par la Constitution, les autorités polonaises ont annoncé le 3 juin que la date du premier tour était désormais officiellement fixée au dimanche 28 juin.
À quatre jours de l’élection présidentielle dont le premier tour était prévu ce dimanche 10 mai, les composantes de la majorité gouvernementale se sont finalement mises d’accord pour repousser le scrutin « à la première date possible ».
La Pologne tient à ce qu’on reconnaisse ses morts, en plus des juifs, parmi les victimes d’Auschwitz. Et désire aménager une aile consacrée à l’histoire de la région et de ses citoyens. Autres victimes du nazisme.
Conforté par les urnes, le PiS, le parti ultraconservateur, grand vainqueur des élections de ce dimanche, ne devrait pas changer d’un iota sa politique. D’autant plus que les élections présidentielles auront lieu en 2020.
Le parti ultraconservateur conserverait la majorité absolue à la chambre basse du Parlement, avec 239 sièges sur 460. La participation est en nette hausse par rapport à 2015.
L’écrivaine Olga Tokarczuk incarne tout le contraire des valeurs nationales-catholiques du régime au pouvoir.