La Pologne annule quasiment toute possibilité d’IVG
Provoquées par la délégalisation de l’avortement, les manifestations demandent désormais un changement de gouvernement et de profondes réformes, mais peinent à trouver une traduction politique.
Provoquées par la délégalisation de l’avortement, les manifestations demandent désormais un changement de gouvernement et de profondes réformes, mais peinent à trouver une traduction politique.
Plus de 10 000 personnes ont manifesté, vendredi soir à Varsovie, pour contester la limitation du droit à l’avortement par la Cour constitutionnelle.
Les conservateurs au pouvoir devraient remporter ce dimanche les élections législatives en Pologne. Ils surfent sur de généreux transferts sociaux et un discours nationaliste flamboyant. Plongée sur le terrain, dans le « pays profond ».
« Tous les commerçants parlent français », plaisante Grzegorz, jeune héritier d’un petit hôtel du centre de Siemiatycze, une bourgade de 150 km à l’est de Varsovie, la capitale de la Pologne.
Situé au bord de la mer Baltique, à quelques kilomètres de la frontière avec l’Allemagne, le port polonais de Świnoujście accueille du gaz naturel liquéfié (GNL) livré à bord de gigantesques navires méthaniers.
Des agriculteurs multiplient depuis décembre manifestations et barrages routiers pour attirer l’attention des pouvoirs publics sur la crise de la campagne polonaise. Leurs actions contre les investisseurs étrangers et en faveur d’une « préférence nationale » sur les produits polonais sont pourtant loin de faire l’unanimité dans le pays.