“Punchdown” : la Pologne, cette “puissance internationale de la gifle”
L’hebdomadaire Polityka observe avec inquiétude l’engouement des jeunes internautes polonais pour le punchdown, un nouveau “sport” consistant à se gifler jusqu’au KO.
L’hebdomadaire Polityka observe avec inquiétude l’engouement des jeunes internautes polonais pour le punchdown, un nouveau “sport” consistant à se gifler jusqu’au KO.
Alors que l’une des plus grandes chaînes privées d’information pourrait bientôt perdre sa concession en Pologne, la plupart des autres médias dénoncent une atteinte à la liberté de la presse et redoutent d’être la prochaine cible du pouvoir.
Le 4 août, l’athlète biélorusse Krystsina Tsimanouskaya est attendue à Varsovie. Tout en exprimant sa fierté de voir la Pologne accueillir autant de Biélorusses victimes du régime autoritaire d’Alexandre Loukachenko, ce quotidien polonais déplore la faiblesse des condamnations internationales.
Après la décision de Washington de lever son opposition à l’achèvement d’un nouveau gazoduc germano-russe, la presse polonaise condamne unanimement le fond et la forme d’un accord entre les États-Unis et l’Allemagne qui lui rappelle de mauvaises expériences historiques.
Plus à l’aise avec l’art du deal de Donald Trump qu’avec la diplomatie des principes démocratiques de Joe Biden, la Pologne propose aux États-Unis un étrange marché : nous vous achetons des chars, laissez-nous étatiser une chaîne de télévision trop critique du pouvoir.
Le gouvernement conservateur polonais bloque l’arrivée du nouvel ambassadeur américain. Proche de Donald Trump durant quatre ans, Varsovie peine à nouer de bonnes relations avec son successeur démocrate.