Les derniers adieux de Gdansk à Pawel Adamowicz, son maire assassiné
Plus de 40 000 personnes ont suivi les obsèques à travers la ville polonaise, où les photos du maire étaient exposées partout.
Plus de 40 000 personnes ont suivi les obsèques à travers la ville polonaise, où les photos du maire étaient exposées partout.
Des milliers de personnes ont défilé pour dénoncer le climat de « haine » entretenu par le parti au pouvoir.
S’éloignant de la ligne de son parti Droit et justice (PiS), le président polonais Andrzej Duda a présenté des excuses inhabituelles le 8 mars, lors du 50e anniversaire des « événements de mars 1968 ».
Inscrite au Patrimoine mondial de l’Unesco, la forêt primaire a subi des coupes claires décidées par le gouvernement, malgré les protestations des écologistes.
La Pologne ne se contente pas de vouloir pénaliser, à propos de la Shoah, « l’attribution à la nation ou à l’Etat polonais, en dépit des faits, de crimes contre l’humanité ». Très contestée, la loi mémorielle adoptée début février par la majorité PiS (Droit et justice) au pouvoir punit également la négation des « crimes commis par les nationalistes ukrainiens ou les membres de formations ukrainiennes ayant collaboré avec le IIIe Reich allemand ».
Sourd à l’inquiétude internationale, le président polonais, Andrzej Duda, a annoncé mardi 6 février, qu’il promulguait la loi mémorielle controversée qui pénalise l’« attribution à la nation ou à l’État polonais, en dépit des faits, de crimes contre l’humanité ».